Pour son lancement, Ouaga' avait choisi de financer la création d'une école primaire et de ses équipements annexes dans le village de Pissila dans le Sanmatenga. Classée 43ème province sur 45 d'après l'indice national de développement, le taux de scolarisation provincial ne dépassait pas 24% (dont 14% pour les filles entre 6 et 14 ans). Avec l'ouverture d'une nouvelle classe chaque année entre 2001 et 2006, l'école assure aujourd'hui la scolarisation de plus de 300 élèves, ce qui porte le taux de scolarisation primaire du village à 76% en septembre 2006.
Résultats :
Dépenses :
L'école Saint Jean-Baptiste de Pissila est un modèle de réussite. L'école a la particularité d'être bilingue, l'enseignement se faisant en moré (la langue locale) et en français. Le succès est tel que les élèves de CE 2 sont bien souvent en mesure de passer l'examen de fin de primaire, réservé normalement aux élèves de CM 2 !
En outre, le financement d’une école primaire a permis à l’association de se créer un réseau de partenaires fiables, avec qui elle peut répondre aux besoins locaux, dans une démarche conjointe emprunte de sérieux et de confiance.
Le deuxième projet financé par notre association se fonde sur le désir de reproduire le succès de la création d'une école à Pissila. Si les idées étaient les mêmes, le projet a été assez différent et nous a permis de diversifier notre expérience par trois actions concrètes :
Dépenses :
Le financement d'une seconde école primaire nous a appris à concilier les besoins locaux et les attentes particulières de notre nouveau mécène. De plus, l'expérience acquise a permis un délai de réalisation diminué d'une année et une satisfaction accrue des utilisateurs de l'école.
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En 2006 l'association Ouaga' a décidé de s'attaquer au fléau de la malnutrition infantile. Son troisième projet a donc été la création d'un complexe de santé viable, réunissant un Centre de Récupération et d'Education Nutritionnelle (CREN) et une pharmacie.
Nous avons choisi de construire notre centre dans le district sanitaire de Barsalogho. A l'époque, ce district, pourtant fort d'une population de 130 000 habitants (dont 20 000 enfants de moins de cinq ans), ne comportait aucune structure sanitaire adaptée. En effet le CMA (Centres Médicaux Avancés) voisin ne répond que très marginalement à l'objectif de lutte contre la malnutrition. Il s'agit de structures hospitalières lourdes avec plus de 100 lits, destinées à soigner des maladies graves alors que guérir la malnutrition passe par des opérations simples (beaucoup d'explications aux mamans, des pesées régulières, des préparations nutritionnelles) mais de longue haleine.
L'objectif du CREN Théodore est donc double avec un rôle curatif (prise en charge des enfants malnutris, soins et vaccinations) et une mission préventive (conseils nutritionnels, cours de cuisine nutritive dispensés aux mères et vente à prix social de lait et préparations nutritives).
Dépenses :
La création d'un CREN est une grande fierté pour l'association Ouaga'. Aujourd'hui le centre fonctionne en parfaite autonomie et a déjà accueilli plus d'une centaine d'enfants dans de très bonnes conditions. L'équipe ne compte pas moins de cinq soeurs infirmières, présentes sur place en permanence et fières de l'héritage que nous leur léguons.
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Forte de ses anciens projets, l'association a voulu s'attaquer au goulet d'étranglement que constitue pour les enfants burkinabés l'entrée au collège.
Pendant longtemps, le gouvernement et les ONG ont privilégié la construction d’écoles primaires, permettant aujourd’hui à 2 enfants sur 3 d’être scolarisés. Toutefois, confronté au boom démographique, le secondaire est maintenant débordé au Burkina : là bas, seulement 2 enfants sur 10 en âge d’aller en 6ème ont effectivement accès au collège (les effectifs atteignant souvent plus de 80 élèves par classe !).
Devant ce constat alarmant, l'association, en partenariat avec la Direction diocésaine de l'enseignement catholique, a mis tout son savoir-faire en oeuvre pour concevoir un projet de construction d'un collège dans la province du Passoré, l'une des plus touchées par la sclérose du système éducatif secondaire.
En ces temps de crise, l'appel à la solidarité internationale est rendu plus difficile mais aussi encore plus nécessaire. L'association recherche actuellement pas moins de 85 000¤ pour financer la première phase de construction du collège, censée répondre à l'urgence que constitue le besoin de trouver des salles de classes pour les collégiens de la commune de Guipa.
Ouaga' recherche les moyens de financer la construction d'un collège dans la province du Passoré...
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