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Nos Projets

Pissila

Ecole Saint Jean-Baptiste (2001-2004)

Pour son lancement, Ouaga' avait choisi de financer la création d'une école primaire et de ses équipements annexes dans le village de Pissila dans le Sanmatenga. Classée 43ème province sur 45 d'après l'indice national de développement, le taux de scolarisation provincial ne dépassait pas 24% (dont 14% pour les filles entre 6 et 14 ans). Avec l'ouverture d'une nouvelle classe chaque année entre 2001 et 2006, l'école assure aujourd'hui la scolarisation de plus de 300 élèves, ce qui porte le taux de scolarisation primaire du village à 76% en septembre 2006.

Résultats :

  • Construction de 2 blocs de 3 salles de cours : chacune des salles a une capacité de 65 places (les classes étant de ce fait bien moins chargées que partout ailleurs au Burkina Faso).
  • Construction d'une cantine et d'une cuisine : les denrées alimentaires fournies gratuitement par une O.N.G. américaine (Catwel) y sont cuisinées et servies. Les repas fournis aux élèves sont gratuits, ce qui incite fortement leurs parents à les envoyer à l'école.
  • Construction de logements pour les maîtres d'école : cela constitue l'un des pivots de notre action. En effet, les enseignants formés à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, sont réticents à l'idée de retourner à la campagne pour y enseigner. La construction de logements décents les pousse à accepter de quitter le confort de la ville pour enseigner dans les petits villages où nous concentrons notre action.
  • Adjonction d'eau depuis un château d'eau de la paroisse : cela permet de fournir de l'eau aux élèves et aux professeurs et surtout de faire fonctionner la cantine et la cuisine correctement (la région où se trouve Pissila étant la plus aride du Burkina Faso).
  • Mise en place de panneaux solaires : pour électrifier une salle de cours, le bureau du directeur et la bibliothèque. Les professeurs peuvent ainsi préparer leurs cours et corriger les contrôles le soir, et les élèves peuvent aller à la bibliothèque même après la tombée de la nuit. Cela a aussi permis de proposer des cours du soir aux adultes désirant apprendre à lire et à écrire.
  • Mise en place d'une bibliothèque : elle constitue le centre d'activité de l'école. Les élèves peuvent y lire des livres ou les emprunter. De nouveaux livres y sont ajoutés chaque année.

Dépenses :

L'école Saint Jean-Baptiste de Pissila est un modèle de réussite. L'école a la particularité d'être bilingue, l'enseignement se faisant en moré (la langue locale) et en français. Le succès est tel que les élèves de CE 2 sont bien souvent en mesure de passer l'examen de fin de primaire, réservé normalement aux élèves de CM 2 !
En outre, le financement d’une école primaire a permis à l’association de se créer un réseau de partenaires fiables, avec qui elle peut répondre aux besoins locaux, dans une démarche conjointe emprunte de sérieux et de confiance.

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Korsimoro

Ecole Caroline (2004-2006)

Le deuxième projet financé par notre association se fonde sur le désir de reproduire le succès de la création d'une école à Pissila. Si les idées étaient les mêmes, le projet a été assez différent et nous a permis de diversifier notre expérience par trois actions concrètes :

  • L'adjonction à l'école d'une "motopompe à micro-crédit" pour les parents d'élèves, afin de créer un fonds de roulement plus important pour le développement de l'école. C'est aussi un moyen pour les utilisateurs burkinabè (professeurs et élèves) d'être à terme moins dépendants de notre soutien.
  • La réalisation d'infrastructures nouvelles, en particulier le forage, alors qu'à Pissila, l'eau était acheminée directement depuis un château d'eau de la paroisse. Prospecter et forer pour trouver de l'eau a coûté cher, mais cela est absolument vital pour la pérennité de notre projet.
  • La coopération avec un mécène particulier, qui désirait réaliser un projet tourné vers l'éducation des enfants en Afrique, en mémoire de sa fille.


Résultats :
  • Construction de 2 blocs de 3 salles de cours : chacune des salles a une capacité de 65 places.
  • Construction d'une cantine et d'une cuisine : les denrées alimentaires sont également fournies par Catwel.
  • Construction de logements pour les maîtres d'école.
  • Construction d'un mur d'enceinte : il permet de délimiter la propriété foncière de l'école dans un pays où le respect du cadastre est difficile à appliquer sur le terrain. Il assure aussi la sécurité des enfants qui peuvent ainsi jouer dans la cour et pratiquer des activités sportives à l'abri de la circulation.
  • Forage : il permet de faire fonctionner la cantine et de fournir de l'eau aux élèves, aux salles de classe et aux villageois des environs.

Dépenses :


Financement :

Le financement d'une seconde école primaire nous a appris à concilier les besoins locaux et les attentes particulières de notre nouveau mécène. De plus, l'expérience acquise a permis un délai de réalisation diminué d'une année et une satisfaction accrue des utilisateurs de l'école.

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Barsalogho

CREN Théodore (2006-2009)

En 2006 l'association Ouaga' a décidé de s'attaquer au fléau de la malnutrition infantile. Son troisième projet a donc été la création d'un complexe de santé viable, réunissant un Centre de Récupération et d'Education Nutritionnelle (CREN) et une pharmacie.
Nous avons choisi de construire notre centre dans le district sanitaire de Barsalogho. A l'époque, ce district, pourtant fort d'une population de 130 000 habitants (dont 20 000 enfants de moins de cinq ans), ne comportait aucune structure sanitaire adaptée. En effet le CMA (Centres Médicaux Avancés) voisin ne répond que très marginalement à l'objectif de lutte contre la malnutrition. Il s'agit de structures hospitalières lourdes avec plus de 100 lits, destinées à soigner des maladies graves alors que guérir la malnutrition passe par des opérations simples (beaucoup d'explications aux mamans, des pesées régulières, des préparations nutritionnelles) mais de longue haleine.
L'objectif du CREN Théodore est donc double avec un rôle curatif (prise en charge des enfants malnutris, soins et vaccinations) et une mission préventive (conseils nutritionnels, cours de cuisine nutritive dispensés aux mères et vente à prix social de lait et préparations nutritives).


Résultats :
  • Construction d'un château d'eau : par expérience, nous savons que réaliser un forage « positif » (c’est-à-dire après une étude géophysique) coûte cher mais que cela est absolument essentiel pour la pérennité de nos projets. L’autonomie du CREN en eau était indispensable et nous ne voulions faire aucun compromis concernant une question aussi vitale que l'eau potable.
  • Construction du bâtiment principal : il comporte 3 salles de consultation (équipées de balances de précision, de matériel médical de base, de mobilier, de l'électricité et de la ventilation), 3 salles de repos (chacune équipée de 4 lits avec moustiquaires intégrées), 2 douches/toilettes/lavabos, une cuisine (équipée de plaques de cuisson, d'un réfrigérateur et de l'eau courante), un magasin pour le stockage des vivres.
  • Construction de la pharmacie : en vendant à prix social des médicaments aux habitants du district, elle permet de dégager une contribution mesurée pour couvrir les frais fixes du centre et donc d'en assurer l'autonomie financière, tout en donnant accès à la population locale aux médicaments de première nécessité.
  • Construction d'un bloc de 2 latrines et d'une douche extérieures : indispensable pour les mères et leurs enfants qui occupent parfois le centre pendant plusieurs jours.
  • Construction d'une cuisine et d'un magasin extérieurs : à l'usage des mères, elle permet la mise en application des conseils prodigués par les infirmières.
  • Construction d'une salle de formation appelée "appatam" : de forme circulaire, il est le lieu de rencontre privilégié entre les enfants, les mères et les infirmières. C'est ici que les cours de nutrition sont dispensés.
  • Construction d'un mur d'enceinte : il assure la sécurité des mères et de leurs enfants.

Dépenses :


Financement :

La création d'un CREN est une grande fierté pour l'association Ouaga'. Aujourd'hui le centre fonctionne en parfaite autonomie et a déjà accueilli plus d'une centaine d'enfants dans de très bonnes conditions. L'équipe ne compte pas moins de cinq soeurs infirmières, présentes sur place en permanence et fières de l'héritage que nous leur léguons.

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Guipa

Collège Tebl-Taaba (2009-aujourd'hui)

Forte de ses anciens projets, l'association a voulu s'attaquer au goulet d'étranglement que constitue pour les enfants burkinabés l'entrée au collège.
Pendant longtemps, le gouvernement et les ONG ont privilégié la construction d’écoles primaires, permettant aujourd’hui à 2 enfants sur 3 d’être scolarisés. Toutefois, confronté au boom démographique, le secondaire est maintenant débordé au Burkina : là bas, seulement 2 enfants sur 10 en âge d’aller en 6ème ont effectivement accès au collège (les effectifs atteignant souvent plus de 80 élèves par classe !).
Devant ce constat alarmant, l'association, en partenariat avec la Direction diocésaine de l'enseignement catholique, a mis tout son savoir-faire en oeuvre pour concevoir un projet de construction d'un collège dans la province du Passoré, l'une des plus touchées par la sclérose du système éducatif secondaire.

En ces temps de crise, l'appel à la solidarité internationale est rendu plus difficile mais aussi encore plus nécessaire. L'association recherche actuellement pas moins de 85 000¤ pour financer la première phase de construction du collège, censée répondre à l'urgence que constitue le besoin de trouver des salles de classes pour les collégiens de la commune de Guipa.

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Actualités

Ouaga' recherche les moyens de financer la construction d'un collège dans la province du Passoré...
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